28 novembre 2007

J’ai vu Jacky, il a une sacrée descente !

Hier soir, je me suis rendu dans une toute petite salle parisienne pour avoir un petit spectacle très drôle : Thomas VDB. Je vous conseille, on y passe un bon moment, avec pleins d’anecdotes sur l’histoire du rock, comme par exemple le type qui fut le premier batteur des Beatles et qui est parti du groupe juste avant que celui-ci ne connaisse un succès mondial. Pas de bol quand même…

Le plus amusant dans la soirée fut un invité de marque parmi les spectateurs, Jacky, ex du club Dorothée (cette fameuse émission qui est responsable du taux de débilité si élevé constaté chez les 25 – 30 ans aujourd’hui). Il était là, avec un imper et sa femme, à rire aux blagues du type. Juste avant d’entrer la petite salle, au bar, il a bu quelques bières, avec, il faut le reconnaître, une sacrée descente… Un joli soulevé du coude, qui m’a fait pensé aux grandes heures de l’ABC, un jeu débile où un téléspectateur pouvait verser un seau d’eau sur Jacky ou son compère Corbier.

Dans la salle de spectable intimiste, tout le monde l’a reconnu, mais personne ne l’a dérangé. Ca doit être dur quand sa notoriété ne cultive que du désintérêt.

Finalement, je ne regrette pas de l’avoir vu, ça m’a permis de trouver encore plus drôle le comique de la soirée que j'étais venu voir.

25 novembre 2007

Qui écrit nos rêves ?

Le scénariste de mes songes est particulièrement tordu. Ah ça, il a beaucoup d’imagination, mais n’a aucune rigueur scénaristique.

L’autre nuit, un A380 menaçait de s’écraser sur une partie de l’Asie, alors que j’étais en camping dans l’amazone avec Mademoiselle Type. L’avion piquait, perpendiculaire au sol. J’ai alors rassemblé tout mon courage, remonté le temps, et empêché l’avion de décoller depuis l’aéroport de Sanghaï. Evidemment, je suis passé pour un héros, le gouvernement philippin m’a invité à Disneyland avec tous mes amis.

Ca ne tient pas debout. Si j’avais remonté le temps, jamais les passagers de l’avion ne se seraient sentis en danger. Au lieu de m’acclamer, ils auraient du me maudire de leur faire rater un vol, et de les obliger à passer la nuit dans un hôtel miteux de l’aéroport en attendant le prochain avion pour Miami (oui, ça n’a décidemment pas de sens).

Dès fois aussi, on rêve du boulot. Des dossiers en retard surgissent dans mes nuits. Des patrons colériques me menacent avec une baguette magique ou un flan. Des collègues se rendent compte que je venu tout nu au travail. Non, finalement, je préfère rêver que je sauve la planète.

20 novembre 2007

Comment faire aimer les huitres ?

Les fêtes approchent. Comme tous les ans, chacun va ressortir son sapin en plastique, une guirlande lumineuse qui consomme plus d'électricité qu'un fer à repasser, un père noël en plastique moche à accrocher sur la façade de la maison pendant 6 longs mois, et surtout le couteau qui est censé ouvrir les huitres, alors qu’il ne fait qu’entailler des millions de mains chaque année (source : Pompes Funèbres Générales).

Comme tous les ans, il y a toujours une personne autour de la table qui refusera de tomber malade avec les autres, et qui ne mangera point d'huitres.
Il est donc encore temps de faire aimer les huitres à tous ceux qui y réticents. Voilà quelques indications pédagogiques. Si ca marche, je sors un livre en janvier intitulé : « l’huitre, tu l’aimes ou tu la quittes »

Vous venez de lire la page des huitres sur wikipedia ?

Oui, c’est vrai que ça ne donne pas envie : mollusques marins bivalves, débris microscopiques et de bactéries présentes dans l'eau....

Mais l’être humain est doté de surprenantes capacités à oublier de quoi sont composés certains de ses aliments préférés (blancs de poulet gonflés à l'eau, boudins noirs au sang de cochon, kebbab de chien). Au moins, l'huitre, c'est naturel !

Vous êtes sensible au sort des animaux ?

Pour ceux qui regrettent de manger du veau ou de l’agneau, on ne mange pas de bébé huitres, mais des huitres adultes qui ont vécu une heureuse vie de mollusque, faite de joies et de bonheurs simples.

Et pour tous les amoureux du cheval, qui répugnent à passer la porte d’une boucherie chevaline par attachement aux équidés, sachez que personne jusqu’à présent n’a réussi à se lier d’affection avec un mollusque.

Et puis c'est ridicule ces sentiments. On mange aussi bien des bébés radis que des vieilles patates. Sans parler du lait qu'on boit à grande gorgée avec des corns-flakes, privant des millions de veaux de leur boisson préférée.

Vous avez peur de ne pas savoir gober les huitres proprement en compagnie ?

Et vous avez raison ! On a tous en souvenir un cousin bavant des huitres un soir de réveillon, ou encore une grand-mère machant les mollusques si bruyamment qu'elle en couvrait le volume des chants de la nativité.

C'est pourquoi il est recommandé de s'entrainer seul à la maison dès septembre. Le but du jeu est simple : gober avec style, ne pas s’en mettre partout.

Quelques techniques pour faire semblant...

Si malgré ces brillants conseils, vous ne parvenez pas à passer le cap, vous pouvez toujours faire illusion. Dans ce cas, on peut ouvrir les huitres et dire "Oh, elle est laiteuse !", puis passer au foie gras. Ou encore "Oh, elle n'est plus très fraîche"et lancer les convives sur un sujet chaud d'actualité (les grèves, la petite amie de Sarkozy...). Sinon, on peut directement les jeter dans la poubelle de table sans y avoir touché, ça ne verra pas !


17 novembre 2007

Les petites choses exaspérantes du restaurant d’entreprise

Après quelques années de déjeuners gâchés en restauration collective, voici les choses qui m’y agacent le plus.

  • Les opérations thématiques sont toujours ratées, bien en deçà des promesses clients « saveurs du monde » ou « rythme et gastronomie.
  • Il y a toujours un type en retard qui s’incruste quand on s’apprête à quitter la table, le plus souvent la position hiérarchique du retardataire nous empêche de le laisser.
  • Le type tout seul au bout d’une table, qu’on connait vaguement, à qui on pourrait parler, mais on n’a pas vraiment de choses à lui raconter, si ce n’est « comment ca va depuis la réunion machin… » Du coup, on culpabilise tout le déjeuner parce qu’il reste seul…
  • Les haricots verts ou les carottes n’ont jamais les mêmes goûts d’un jour à l’autre. A la limite, s’ils étaient toujours mauvais, ce serait moins grave, on serait à quoi s’en tenir !
  • L’agent de SCORE ou la SODEXO qui vous dit qu’il manque quelques centimes sur votre badge et que vous devez remonter les 4 étages pour aller chercher votre porte feuille.
  • A la fontaine, le type qui vide le pichet d’eau avant de le remplir. Est-ce que les précédents propriétaires du pichet avaient crachés dedans ?
  • Le type qui prend le dernier filet de saumon juste avant vous. Reste plus qu’à prendre des sardines grillées en faisant semblant d’en avoir envie.
  • Le type qui écoute votre conversation à côté. Il y a en pleins, partout, des espions aux oreilles pendues… Méfiez vous !
  • Les collègues qui font des remarques quand vous manger pizza AVEC frites.
  • Les collègues qui refusent de partager un bon quart de rouge !

Et vous ?

05 novembre 2007

Quick Drive

Pas de débat pour ou contre le fast food. Apres 3 heures de route, quand on a faim et pas de temps à perdre, rien ne vaut un bon burger dégoulinant de gras servi par un étudiant pas aimable.

La RN 20 après Orléans, vers le Sud depuis Paris, n’est pas la plus agréable du pays : des bourgs qui collectionnent les stations services et les restaurants routiers, des passages piétons souterrains pour faire fuir le peu d’humanité du trajet… Tel était notre décor alors que la faim nous tenaillait le ventre.

Soudain, un panneau « QUICK » nous a sorti de notre torpeur, et déjà des Giants et autres hamburgers franchouillards défilaient dans nos esprits dans une appétissante danse du ventre. Seulement, dans le Loiret, un panneau n’a aucune honte à annoncer un quick 20 min de route en avance.

Soit, alors roulons. Tout d’un coup, surgit au détour d’une zone commerciale un Mac DO sur notre gauche. Nos estomacs crient victoire et nous salivons déjà. Seulement, autre particularité des routes du Loiret, on ne tourne pas à gauche. On va tout droit, ou on s’arrête à droite. Mais un muret en béton se dresse contre les fringales les plus pressantes. Ainsi nous échouâmes une première fois.

Le Quick tant annoncé fini par arriver. Plus qu’un virage à droite… raté, nous voilà sur une autoroute 4 voies en pleine direction opposée. Je m’étais toujours demandé comment commencer une autoroute. Et bien voilà, les autoroutes commencent par des virages ratés sur la droite, avec plein de d’automobilistes perdus qui souhaitaient simplement s’arrêter déjeuner.