31 octobre 2006

Monsieur Vévé, par uncle Whale

Uncle Whale, c’est un déconneur. Vous devriez le voir, même lâché au milieu d’un car de vieux grabataires en partance pour Lourdes, il arrive à susciter enthousiasme et tapes sur les cuisses. Pourtant, dès fois, il nous fait rire juste en parlant des gens qu’il a croisés. Comme le voisin de sa grand-mère, un type qu’on n’aimerait pas avoir pour gendre ! Alors cette semaine je laisse la plume à Uncle Whale, et moi, je fais continuer de rien faire, ou mieux, je vais suivre un papillon…

Winston Churchill ne disait jamais : "mon voisin est un gros con", et cela ne m'étonne pas qu'il soit mort aujourd'hui.

Il y a un an et demi de cela, j’effectuais un stage de trois mois en plein milieu d'année scolaire. Mon école étant à Nantes et ce stage en question à Paris pour ne pas payer deux loyers en même temps ma tata Robert (bientôt 90 ans mais toute sa tête) a gentiment accepté de m'héberger chez elle. "Il faut lui offrir le meilleur avenir à ce petit!", avait-elle dit à ma mère, si elle savait que c'est moi qui ai inventé la blague "dans ton cul!"...

Toujours est-il que cette cohabitation se passait très bien dans cet appartement, certes à une heure et demi du dit-stage... Jusqu'à ce que je découvre que ma tante avait un voisin : Monsieur Vévé!

La rencontre avec ce personnage eu lieu trois semaines après le début de mes activités. Je rentre un soir, fourbu d'avoir rien branlé et agacé par ce trajet à la con qui m'obligé à prendre 3 moyens de locomotions différents (métro, rer et auto-tamponneuses). J'entre dans l'appartement à 19h37, ma brave tata Robert arrive vers moi l'air un peu gêné :

"Ah! C'est toi! Viens, j'ai un invité!".

Ma tante me guide de la porte d'entrée jusque dans le salon. Là, je voit un petit homme qui se lève et s'empresse de venir me serrer la main.

Pour vous le décrire sommairement : il ne dépasse pas le 1m65, il a la soixantaine, un gros nez en patate et des lunettes cul de bouteilles. Des cheveux blancs rabattus sur le côté gauche par une matière qui se trouve être soit du gel, soit du gras, en tout cas, c'est visqueux comme l'intérieur d'une jument!

Pour se vêtir, il avait opté ce jour pour un vieux pull moche violet : le genre de sweet-shirt qu'on achetait dans les années 80 où ils y avait écrit des choses comme "championship" ou "breacking down" dans des polices arrogantes pour l'époque (ça faisait américain même si on savait pas ce que ça voulait dire). De toutes façon, impossible de lire quoi que ce soit sur le pull de ce pauvre homme : les 20 ans de fers à repasser et les bouloches avait eu raison de l'aspect révolutionnaire de ce gadget vestimentaire : il n'y avait que ça et là des petites parcelles de blanc qui restait sur un mauve délavé.

Et évidemment, il était également en charentaise... Histoire de me donner un indice sur sa profession de voisin avant même de s'être présenté.

Il serre ma main avec beaucoup trop d'enthousiasme pour ne pas être con et commence à parler avec une voix qui est plaintive et faible.

"Et bien!! Alors... Hein? C'est vous le neveu de Madame Robert?

- Oui, répond-je

Et là totale improvisation de sa part, il se lance :

- Et biiiiien... Et biiiien... Et biiiien, bienvenue dans l'immeuble! Moi, c'est Raymond, mais tout le monde m'appelle Roberto ici! Vous savez, c'est parce que j'ai des origines italiennes!

- Ah? fis-je

- Oui, enfin, de mon père, que je n'ai pas connu!

- Ah... compatis-je


Ma tante intervient :

-Oui, Monsieur Vévé est le voisin du premier! Il m'a aidé à monter les courses tout à l'heure, alors je l'ai invité à prendre l'apéritif!

- C'est vrai! confirma-t-il. J'aide souvent votre tante!

- D'ailleurs, qu'est-ce que je te sers?

- Oh, un coca, s'il te plaît, dis-je en enlevant mon gros blouson de cuir.

Monsieur Vévé me regarda avec plein de complicité.

- Alors? Comme ça vous êtes en stage? Oui, votre tante m'a dit que vous faisiez vos études! Alors? Vous étudiez quoi?

Je m'apprêtais à lui répondre gentiment que je suivais une formation dans l'audiovisuel quand il m'interrompit instantanément :

- Nooooon! Ne me dites rien! Je vais deviner!! Vous êtes... Hummm... (il prit l'air de réfléchir comme un médium)... Vous êtes... Pilote d'avion!!

Là, je cligne deux ou trois fois des yeux par rapport à une telle connerie. Je réfléchie l'espace d'un instant... Tout s'explique : mon blouson de cuir : il n'y a que les pilotes qui en ont dans les films sur TF1 (c'est une règle d'or).


-Ah non! Pas du tout! Je travaille à la télé!

- Ah bon? Ah... Moi je vous aurai vu là-dedans... Enfin! Bon, la télévision, très bien... Et vous aimez danser alors? (Je cligne encore deux fois des yeux) Non, parce que, je vous dit ça... Euh, d'ailleurs, cela vous dérange si on se tutoie, c'est plus sympathique!

- Pas du tout, je répondis, impatient de interrompis le rapport avec la danse. Là, il se lance dans un monologue cinglant de connerie.

- Très bien! Et bien, vo... Euh... Tu vois, moi j'adore danser, alors je vais dans les clubs du troisième âge l'après-midi et je danse avec les personnes âgées. Parce que vous voyez, sinon, les gens, ils n'osent pas danser quand il y a de la musique. Alors que si je les invite, ça détend l'atmosphère! C'est sympathique! Parce que vous savez, une petite danse... Un sourire... Ca ne coûte rien! Et ça rend les gens heureux! Alors, moi je le fais.


Je sourie gentiment, ne sachant trop quoi répondre. Heureusement ma tante intervient.

- Bon, et bien Roberto, nous allons bientôt manger...

Et là il s'excuse exagérément.

- Ohhh! Biiiennn sûr! Excusez-moi! Je vous dit au revoir.

Il nous sert la main et ma tante le raccompagna à la porte.

- Et puis bon appétit!

La porte claque derrière lui.

-Rhaaaa!! Mais quel casse-couilles! aboya directement ma tante.

Elle m'expliqua alors que ce type venait la faire chier depuis deux ans. Il débarquait toujours pour prendre l'apéro chez elle et lui demandait des outils. Il était certes gentil mais encombrant. En fait il avait une stratégie très précise : il la regardait par la fenêtre lorsqu'elle revenait avec des courses et fonçait au rez-de-chaussée pour l'aider. Bon, il n’était pas méchant, mais très con...

Presque instantanément, il sonna à la porte.

- tenez, j'avais acheté des bananes, il m'en reste, je vous les donne, elles sont un peu mûres, mais toujours bonnes!

Puis nous redit au revoir et reparti.

- Tu parles, dit ma tante en mettant des bananes semi noires à la poubelle, en fait, il va sur les marchés le vendredi matin. Il aide les maraîchers à porter les cageaux de fruits et pour le remercier, ils lui donne des fruits gratuits. Et après, il vient me faire croire qu'il les a acheté!! Pfff!!

Voilà, donc ma rencontre avec ce personnage haut en couleur. J'eue, pendant ces trois mois, diverses occasions de le revoir. Des fois quand même il a frappé des grands coup : comme ce jour où en arrivant devant la porte de l'appart il m'avait intercepté en me tendant un kit d'installation AOL :

- Tenez! C'est pour votre minitel, les trucs comme ça! Moi... Je ...Vous... Tu... Je n'en ai pas besoin alors je me suis dit... Voilà!

Et une autre fois, un jour où ma tante était partie en week-end le vendredi matin, il m'attendait sur le palier, tout blanc, le regard grave...

- Jeune Homme... Euh... Je ... Je ne voudrais pas vous inquiétez, mais... Je crois qu'il est arrivé un malheur! Voilà... J'ai sonné toute la journée, personne n'a répondu!

Et là, il commence à pleurer:

- Non parce que, vous savez, votre tante, c'est comme une mère pour moi!

Là, je le calme en lui expliquant qu'elle s'est absentée pour le week-end. Et il m'en remerciant en me serrant la main avec vigueur, puis est reparti gaiement boire du mauvais vin dans son appart.

Depuis la fin de mon stage, j'appelle régulièrement ma tante pour avoir de ces nouvelles, et comme d'habitude, je ne peut m'empêcher de lui demander de me conter les dernières péripéties de Monsieur Vévé .

Aux dernières nouvelles, il y a un mois, il y avait eu le samu chez lui parce qu'il avait glissé d'un tabouret en voulant accrocher un cadre au mur et il s'était mordu la langue...

Des fois, vaut mieux ne pas se poser de questions...

22 octobre 2006

Le cafard star

Pas plus tard qu’il y a quelques jours, je participais à une réunion des plus ennuyeuses.

Alors que l’interlocuteur principal abordait le sujet de la chaîne du froid des pays méditerranéens, j’ai surpris une grosse blatte bien grasse se frayer avec difficulté un chemin sur la moquette épaisse.

Elle avançait sournoisement sous la table à l’abri des regards de tous. Étant le seul à l’avoir vue, j’avais une responsabilité : Devais-je alerter mes camarades de réunion du danger représenté par cet intrus ou devais-je moi-même l’exécuter en silence à grands coups de chaussure de ville toutes neuves? À force de me poser la question, la bestiole avait déjà escaladé un des pieds de la table et se cachait juste dessous.

Le cafard pouvait surgir n’importe où, n’importe quand : dans ces moments là, il ne faut pas céder à la panique.

J’imaginais déjà les cris d’effroi, et me voyais obligé d’intervenir, plein de dégoût, sous la pression de mes collègues féminines.

Après de longues minutes d’un suspense insoutenable, elle réapparut face à l’une d’entre nous qui contre toute attente se contenta de dire benoîtement « Ah, une bête. », puis l’écrasa avec son mouchoir, sans même céder à la panique la plus élémentaire.

Le cours de la réunion n’en fût même pas affecté, et notre interlocuteur enchaîna tout naturellement sur la difficulté de la gestion sociale des conducteurs de poids lourds…

19 octobre 2006

Radio Londres



Voici un mail que j'ai reçu il y a quelques temps.
Je me suis dit, tiens, celui-là, je le garde, comme le type qui a envoyé un mail à toute la boite est disant "bon, je ne connais pas tout le monde, mais bonne année quand même"...

"Destinataires : tous les salariés du Siège

Le serveur national est actuellement en incident.
Cela impacte directement les applications yéyé et yoyo.
Parallèlement 5 régions sont actuellement sur le système informatique
de secours (PACA, IDF, CENTRE, ALSACE et NDPC).

Les systèmes des autres régions, dont le SIEGE, sont potentiellement
susceptibles de tomber.

Une cellule de crise vient d'être constituée.
La direction de l'Etablissement"


J'imagine les administrateurs réseau réunis autour d'une grande table ronde d'une salle secrete du sous sol "les gars, il est temps de gagner Londres".

18 octobre 2006

Le spectre de la demi blague carambar

L’autre jour, j’ai fait une virée au restaurant japonais. Ils sont sympas dans ce restaurant. Bon, d’accord, ils n’ont jamais de dessert et ne vous donne pas volontiers de fourchettes, de peur de passer pour un de ces restaurants à touristes des abords de la place Clichy. Non, s’ils sont aussi généreux à mes yeux, c’est qu’en plus de la traditionnelle serviette chaude au citron, ils donnent quelques carambars à la fin du repas.

Quand j’étais petit, j’en ai fait des caprices pour quelques carambars. J’étais capable de prendre mes parents en otage, avec aussi des doudous et autres animaux imaginaire.

Mais je me souviens surtout de l’angoisse de la demi blague. On est tellement excité d’avoir un carambar, qu’on en déchire l’emballage et la blague imprimée derrière. Evénement tragique quant on a huit ans. Un bon moment rigolo disparu par trop de gourmandise. C'est une belle leçon de la vie dans la tradition de l’éducation judeo-chrétienne.

Papa escargot part acheter de la salade
mois passe... La famille s'inquiète,
la porte :
- Enfin te voila, s'écrie-t-elle, excédée.
presque morts de faim, les enfants et
Et Papa escargot lui répond, très énervé :
- QUOI ! En plus, tu gueules ! S

C'est triste, on la comprends presque la blague, mais elle est mal raconté, alors on ne rit pas. C'est comme une blague de Guy Montagnier raconté par Alain Juppé. Bon, finalement je préfère les malabars.

11 octobre 2006

J'ai un oncle déconcertant. Il lui arrive de dire des choses assez particulières. En voici des extraits.

"La dernière fois que j'ai bu un verre de Coca-Cola, c'était au Stade Marcel Saupin (NDLR : l'ancien stade de Nantes, celui de tous les exploits des canaris). Je me souviens très bien, on était en 1958. Depuis, je n'ai plus bu une seule goutte de Coca-Cola."

"La guerre d'Algérie, je l'ai faite avec ma machine à écrire à la main. J’étais préposé au secréterait. J'ai pas vu de coup de feu, ou de bataille. Une fois, notre camion est tombé en panne. Notre équipage est resté coincé plusieurs heures, sans radio. Et puis on est venu nous chercher. Heureusement, sinon, j’aurais peut etre pas revu ta tante !"

"C'est tout à fait normal de voyager debout dans un train. D'abord, parce que c'est la pratique courante dans tout un tas de pays. Ensuite, parce que tu payes ton billet pour être transporté, pas pour être assis. C'est un confort supplémentaire, et on a rien à dire si on n'en est privé."

"Moi, j’ai une grande télé, avec un énorme écran. Alors quand je regarde un western, le bandit, je le vois dans un coin de l’écran, et je suis peut-être bien le seul."

"La différence entre Coca-cola et Pepsi ? Et bien c’est très simple, coca-cola c’est américain, et Pepsi, c’est russe".



En fait ces anecdotes me font aussi penser aux histoires qu’on vous raconte quand vous êtes petit et que vous croyez vrai très longtemps, parce qu’il n’y a jamais une raison de les remettre en cause.

Par exemple, je pensais que la semoule poussait telle quelle dans les champs, qu’on mourrait instantanément en mangeant un morceau de la coquille dans l’œuf au plat ou que le citron vert était un citron pas mur… jusqu’au jour où on passe pour un débile à la cantine…

08 octobre 2006

Le sifflet de la 13

Ca y est, j’ai croisé le sifflet de la 13. C’est probablement le type le plus euphorique du monde, et en même temps le plus banal que je n’ai jamais vu. En fait, il est tellement banal qu’il essaie de se faire remarquer par sa convivialité et son excès de bonne humeur.

D’abord, il est habillé tout à fait normalement, comme si c’était le type de la publicité Nutella qui avait grandi, ou comme s’il avait acheté tous ces vêtements dans un catalogue de gens timides. Et puis il siffle, tout fort et très mal, à travers toute la rame de métro bondée à 19h30. Il siffle des airs idiots qui lui passe dans la tête…

Il est du genre de type qui tient la porte très longtemps dans le métro et qui dit très fort « MERCI » ou « JE VOUS EN PRIE ». Il sourit aux enfants des poussettes et propose aux mamans de les aider à monter ou descendre un escalier. Il ne demande rien en retour, si ce n’est un simple « Merci jeune homme » ou « si seulement il en avait plus des comme vous », c’est d’ailleurs une référence à tous ces jeunes qui mettent leurs chaussures sur le siège de devant, ça.

Il est ainsi excessivement convivial dans le métro, genre il est prêt à vous parler au moindre regard croisé. Il dispose dans sa panoplie de tout un tas de banalité à faire pâlir d’envie d’importe quel chauffeur de taxi ; qui sont à mes yeux les gens qui disent le plus de banalités au monde, après les politiques (et encore un pic politique sur ce blog, un vrai brûlot). Ces banalités sont « oh, on est serré, mais ce n’est pas une raison pour perdre sa bonne humeur », ou encore « et bien, vivement qu’on passe au projet Ouragan » * voire « il y en a des choses dans votre journal ». Il a toujours un petit peu de monnaie au fond de sa poche pour donner la piécette aux musiciens, mais pas aux mendiants qui font pas de blague. Bref, le genre de type est non seulement est un cauchemar pour les usagers du métro, mais aussi pour la boulangère, à qui il ne lâche pas la grappe avant d’avoir fini de raconter son programme télé de la veille, ou du vendeur de la FNAC que ça n’intéresse pas d’expliquer la différence entre Benjamin Biolay, Thomas Fersen ou Vincent Delerm. De tout façon, lui, ce type, il n’achètera pas de musique, il est juste à la FNAC pour passer du temps et avoir des choses à faire.

En fait, je pense qu’on est tous plus au moins comme ça à un moment dans la vie, on a des poussées de sociabilité, des envies d’être sympa pour des congénères. Mais de là à siffler dans le métro, quand même… Sale type…


* Ouragan est ce fameux projet de la RATP qui devait permettre de diminuer le laps de temps en deux métro sur la 13. Initialement prévu pour 2007 sera opérationnel au mieux en 2009, au pire en 2012. Alors, avec la RATP « on avance, on avance », mais on sait pas vers où

02 octobre 2006

Lieux communs autour du cou

Ca parle chiffon sur ce blog, alors osons évoquer le sort du vetement masculin roi : la cravate.

C’est probablement le vêtement possédant le plus fort taux de conversations provoquées par centimètre carré de tissu, après le string bien sur.

La cravate, c’est pas très pratique, ça trempe dans la sauce à la cantine, ca jure avec votre chemise, ca demande un nœud bien compliqué, ça sert le cou et ca devient ringard selon la volonté irrationnelle des dirigeants des magazines de mode masculine.

En même temps, une cravate, c’est un bon moyen de communication : ne pas en mettre le vendredi, c’est ce montrer audacieux. La mettre autour de la tête, c’est faire preuve d’un grand esprit déconnant, lors du mariage d’un cousin inspecteur des impôts, par exemple. En plus c'est rigolo les cravates, on peut en trouver deux identiques à 5 ou 90 euros. Le jeu consiste donc à ne pas se faire avoir et n'acheter que les moins chères.

J’ai cherché sur le net, autant on trouve quantité de sites ou de techniques pour personnaliser un T-shirt (avec la photo de l’équipe de foot, d’un bébé ou d’un petit animal de compagnie) autant les cravates ne sont pas personnalisables, sauf pour le logo d’une grosse entreprise.

Heureusement, il existe en France tout un tas de magasin rigolo où on trouve des cravates amusants : avec des Bart Simpson, avec des petits chevaux, avec des clowns. Généralement, pour estomper le mauvais goût de ces cravates, on y met tout plein de couleurs chatoyantes voire fluos.

Il paraît que le mot cravate vient des mercenaires croates qu’avait recruté Louis XIV, pour une histoire de guerre ou un truc du genre. Ils portaient un foulard noué autour du coup, et cette mode a remplacé la bonne vieille fraise. C’est dommage, parce qu' une fraise, on aurait tous eu une bonne raison de pas en porter au bureau.