02 octobre 2006

Lieux communs autour du cou

Ca parle chiffon sur ce blog, alors osons évoquer le sort du vetement masculin roi : la cravate.

C’est probablement le vêtement possédant le plus fort taux de conversations provoquées par centimètre carré de tissu, après le string bien sur.

La cravate, c’est pas très pratique, ça trempe dans la sauce à la cantine, ca jure avec votre chemise, ca demande un nœud bien compliqué, ça sert le cou et ca devient ringard selon la volonté irrationnelle des dirigeants des magazines de mode masculine.

En même temps, une cravate, c’est un bon moyen de communication : ne pas en mettre le vendredi, c’est ce montrer audacieux. La mettre autour de la tête, c’est faire preuve d’un grand esprit déconnant, lors du mariage d’un cousin inspecteur des impôts, par exemple. En plus c'est rigolo les cravates, on peut en trouver deux identiques à 5 ou 90 euros. Le jeu consiste donc à ne pas se faire avoir et n'acheter que les moins chères.

J’ai cherché sur le net, autant on trouve quantité de sites ou de techniques pour personnaliser un T-shirt (avec la photo de l’équipe de foot, d’un bébé ou d’un petit animal de compagnie) autant les cravates ne sont pas personnalisables, sauf pour le logo d’une grosse entreprise.

Heureusement, il existe en France tout un tas de magasin rigolo où on trouve des cravates amusants : avec des Bart Simpson, avec des petits chevaux, avec des clowns. Généralement, pour estomper le mauvais goût de ces cravates, on y met tout plein de couleurs chatoyantes voire fluos.

Il paraît que le mot cravate vient des mercenaires croates qu’avait recruté Louis XIV, pour une histoire de guerre ou un truc du genre. Ils portaient un foulard noué autour du coup, et cette mode a remplacé la bonne vieille fraise. C’est dommage, parce qu' une fraise, on aurait tous eu une bonne raison de pas en porter au bureau.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est pas une fraise, c'est une colerette de protection, sûrement parce que ce type avait un plâtre et que le docteur la lui a mise pour pas qu'il le bouffe. Faut dire, ils étaient tous cons au moyen-age : et que je te fais des guerre de religions, et que je choppe la peste en bouffant du rat, et que je me marie avec ma cousine avec qui j'ai un gamin avec la bouche au-dessus du nez, et que je brûle les roux parce que c'est les enfants du malin, et que je crève à 35 ans déjà grand-père...

Anonyme a dit…

Monsieur Type, je t'aime.

Anonyme a dit…

T'es qui toi?

Anonyme a dit…

Je ne suis qu'un presse bouton.

"Ce blog est au blogs ce que Monsieur Type est aux sales types".