26 janvier 2008
Changeons pour le calendrier républicain !
Vous rigolez bien quand, plongé dans un livre d'histoire, vous lisez « 18 Brumaire » au « 4 Thermidor » à propos d'un événement de la révolution.
Pourtant, au lieu de ricaner, vous feriez mieux de vous interresser un peu plus à ce fameux calendrier républicain, mis en place après la Révolution Française. Il a de nombreux mérites et est beaucoup plus pratique que notre calendrier actuel, dit Grégorien.
D'abord, tous les mois durent 30 jours. Fini, les indécisions sur la durée de mars ou d'avril, sans parler de ce fourbe de février.
Ensuite, les mois sont composés 3 semaines de 10 jours. Le grand avantage de cette organisation, est que le 29 Brumaire tombe toujours en fin de semaine, et le 3 Thermidor est toujours en début de semaine. Du coup, on se repère beaucoup mieux dans le calendrier, il n'y a plus de mois qui change en cours de semaine. Par exemple, en 2008, le 29ème jour du mois tombe mardi, puis un vendredi, et dans la suite : samedi, mardi, jeudi, dimanche, mardi, vendredi, lundi, mercredi, samedi et enfin un lundi !
Aucune logique ! Alors qu'avec le calendrier républicain, le 29ème jours du mois tombe 12 fois sur 12 un Nonidi, avant-dernier jours de la semaine. Et pan, un bon coup contre le lobby des fabricants d'agendas et de calendriers !
A l'époque de sa mise en place après la Révolution, ce calendrier fut très impopulaire en raison de la diminution des jours de congés, avec un dimanche tous les 10 jours au lieu de tous les 7 jours. Je pense qu'en proposant de faire chômer les 3 derniers jours de la semaine, on y serait gagnant. En l'occurence, nos week end serait Octidi, Nonidi et Décadi.
Autre point, fini les indésicions sur le temps d'un séjour de vacances avec les éternels « j'hésite entre une semaine et quinze jours ! ». Avec une semaine de 10 jours, c'est le compromis parfait, pour la plus grande satisfaction des compagnies de voayges, qui n'en peuvent plus des clients qui changent d'avis à longueur de temps !
Bon, reste à trouver une bonne idée pour savoir à partir de quand on compte les années. Après tout, c'est pas mieux de dire l'an 1 pour Jésus Christ que pour la Révolution. Prenons comme date la plus ancienne trace de civilisation humaine, en plus, on passerait directement en 15.000 quelque chose et on vivrait une vrai aventure de science-fiction sans se donner la peine d'aller voir un film de Jerry Bruckenheimer.
11 janvier 2008
Harry Potter, ou la fin d'une histoire telle qu'elle aurait du être écrite
D'abord, je n'ai rien compris à cette histoire d'Horcruxe. A quoi servent ils pour Lord Voldemort ? Pourquoi les avoir si mal cachés ? Pourquoi ne pas nous avoir raconter plutot un bon match de quiditche, avec pourquoi pas l'ascension de Harry et Ron dans l'équipe professionnelle des Chudley Cannons , cette fameuse équipe complétement nulle qui deviendrait au fil des matchs une redoutable machine à gagner ?
Plus tard, on aurait aimé suivre l'histoire de bêtes magiques de Hagrid, avec pourquoi pas un combat entre Aragog et Buck, ou bien une aventure lointaine avec des géants cachés dans des vallées magiques, à qui il arrive mille péripécies merveilleuses...
Enfin, le livre se serait achevé par la révelation au monde des moldus des pouvoirs magiques. Harry Potter serait devenu président à vie des Etats Unis d'Amérique, et il aurait permis aux moldus d'accéder à la magie. On aurait généraliser à la terre entière le vol en balai (pour se débarrasser du métro) et les elfs de maison auraient investis tous les foyers et gagnés le coeur des ménagères. Toutes les activités salariées ou forme de travail auraient été bannies car jugées beaucoup moins interressantes que lancer des sortilèges sur des insectes ou que manger des dragées Surprise de Bertie Crochue. Les multinationnales se seraient effrondées pour le bonheur de tous, les actionnaires recyclant leurs titres boursiers en nourriture pour Gobelins. L'Humanite se serait alors ouverte à une nouvelle ère avec un accès facile aux denrées et la disparition du capitalisme, dans un monde prospère, heureux et rêveur...
10 janvier 2008
Li(o)terie
Dans le magasin, tous les lits se ressemblent : mousse, ressorts ensachées, latex ou bien ferme, extra-ferme, moelleux, les différences ne sont pas flagrantes. Quand on essaie un lit en magasin, on le trouve confortable, certes, mais on reste mal à l'aise, allongé au milieu de tous ces clients qui nous regardent pour voir si on a l'air à l'aise ou non, justement...
Un vendeur joue la conivence de comptoir « laisser madame choisir, sinon vous risquez d'en entendre parler pendant des années. Et croyez moi, je fête mes 30 ans de mariage cette année ! »
Evidemment, sur les prix, les remises et ristournes de 30 % pleuvent. « C'est le moment d'en profiter. Je vois des clients qui hésitent et viennent toutes les semaines noter les prix, mais les prix ne changent pas, et on ne vous proposera jamais une meilleure offre que celle ci ! » Oui, d'accord, mais on choisit quel modèle avec tout ca ?
07 janvier 2008
Les (drôles) collègues de l'usine
Mon père travaille dans un gros complexe industriel. Dans ce type d'usine, il y a beaucoup de machines et de collègues farfellus, voici une selection d'annectodes que m'a raconté mon père !
Le type qui construit des villages gaulois
Entre midi et deux, Jean-Louis faisait le tour des ateliers pour récuper des bouts de féraille, des boulons dans les poubelles, des coupes de métal. Sa passion, c'était de construire des villages gaulois miniatures, où tout est fabriqué à base de boulons, tôles et autres trucs récupérés. Il récupérait les batons des brochettes de la cantine pour faire les palissades du village. Le seul ajout autorisé : les personnages gaulois (qu'il avait dans un kinder?). Jean Louis est aujourd'hui en retraite, mais parfois, tard le soir après un rude journée à vider des cuves en acide, on peut apercevoir son ombre fouillant un conteneur...
Le type qui déteste le GPS
Un autre type, Jean-Michel, était passionné par les trajets routiers. Avec son CD-ROM autoroute express acheté en 1994, il a imprimé des classeurs entiers d'itinéraires divers et variés. Il imprimait avec soin les itinéraires proposés par le logiciel, puis les classait dans d'épais classeurs, en prenant son temps. Les classeurs étaient ensuite archivés dans de hautes étagères.... Avec l'apparition de Mappy ou viamichelin, puis du GPS, on ne sait plus trop où est passé Jean-Michel... Serait il sur la rocade de l'A12 ?