« Les lycéens sont dans la rue, Darcos, t'es foutu » . Attention, la jeunesse française bat la pavé au rythme de revandications impressionantes : ne supprimer pas des postes de profs. Une belle déclaration d'amour de tous les lycéens (on s'attechera dans ce billet à ne pas les nommer étudiants) au corps professeural à quelques semaines du bac. En quelque sorte, c'est donnant-donnant : les lycéens défendent les postes pour permettre aux profs de ne pas enchainer les heures sup', les profs, bons seigneurs, distribuent le bac à ces bons petits soldats à grand coup de copies sur notées l'été prochain.
Ne sombrons pas toutefois un éditorial à Eric Zemmour. Tout ça, c'est de la blague. Non, le vrai problème des Lycées, en plus des inscriptions graveleuses dans les toilettes et de la bouffe dégueu à la cantine, c'est le contenu des programmes dispensés durant ces longues années de lycée. Et je dis ça en m'appuyant sur mes longues années d'expérience professionnelle acquises depuis mon bac, il y a neuf ans (mince, je viens prendre un coup de vieux à écrire cette phrase, comme quand on se percute que les jumeaux de Tokio hotels sont nés en 1989, aïe.)
Les matières à enseigner au Lycée sont les suivantes :
- plomberie, pour arreter de se faire avoir par des types aux mains crades et aux dents en or qui arguent qu'un syphon bouché coute un demi smic pour être remplacé.
- négociation, pour obtenir un joli prêt immobilier à 2% au lieu de 6% avec du bagout, une cravate à pois et une poigne ferme.
- powerpoint, parce qu 'en 2008 j'ai passé autant de temps à expliquer powerpoint aux stagaires que le type qui a fait la tour eiffel en allumettes a du attendre pour trouver une femme
- cyclisme, on va attendre combien de temps avant qu'un Français ne gagne le tour de France ?