15 mai 2008

"Celui qui s'évertue à comprendre une peinture de Miró n'arrivera peut-être pas à l'aimer" *



La rubrique « visites incontournables » de mon guide touristique de Barcelone ne tarissait pas d'éloge sur la Fundacion Juan Miró. Trois étoiles, des commentaires avec mille apologies, des photos sympas, bref, nous voilà devant le bâtiment qui ressemble à une grosse villa à quelques mètres du stade Olympique de la ville.

Le problème de Miro, c'est de comprendre ce qu'il a voulu exprimer. C'est vrai, un tableau coloré avec des traits et des monsieurs bonhommes que mon neveu dessinerait aussi bien malgré ses quelques mois passées sur terre, (il a 2 ans seulement). Pourtant, j'ai beau me gratter la tête, il n'y a pas de déclic, je ne pige pas.

Dans le musée, pas d'explication pour nous aider. Une toile est sobrement accompagnée de son titre et sa date. Mais après, bonne chance. Colère, joie, tristese, mélancolie ? Tout ça en même temps ? On va surement finir pour trouver la salle avec les oeuvres, les vraies.

On arpente les dédales de la villa. Trois énormes panneaux blancs nous attendent dans un tournant. Griffés par le maitre, fiers de leur mystère, ces trois toiles géantes ne me délivreront pas leur secret.

A la sortie du musée, on visitera l'exposition temporaire consacrée à des artistes contemporaions chinois : des maos fluos, des toiles de 10 mètres de hauts calligraphées à la main, des tableaux brodés, des vases Ming siglés Coca-Cola, un texte long comme mon bras écrit en miniscule sur un grain de riz...
Bref, du spectacle, des surprises, des questions, de l'art, non ?

* Benedikt Taschen

3 commentaires:

Anonyme a dit…

sa s'appelle coment le nom de l'oeuvre de miro et sa date de création merci

Anonyme a dit…

merci de me répondre trés vite

Anonyme a dit…

Moi c'est pour une punition d'art plastique meeci