13 août 2008

Guerre psychologique avec Monsieur Chat – Acte 2


Héros de la race féline dans sa lutte pour la domination de l’espèce humaine sur la Terre, Monsieur Chat est reparti en guerre contre ses maîtres. Pourtant, tout se passait bien ces derniers mois. La précédente opposition psychologique m’opposant à mon compagnon félin avait tourné à mon avantage : il avait fini par se résoudre à boire de l’eau dans sa fontaine à circuit fermé plutôt que d’attendre que j’actionne deux à trois fois par jour le robinet spécialement pour le désaltérer.


Malheureusement, un nouvel épisode de la guerre des nerfs avec mon chat s’est ouvert ses derniers jours. Monsieur chat réclame dorénavant des boites de pâté concoctées par Gourmet.

Tout a commencé d’un bon sentiment et d’un coupon de réduction, offrant quelques euros d’escompte sur un pack de boites Gourmet Gold au lapin, à la crevette et aux rognons.

La première fois qu’il a goûté au plaisir de la haute gastronomie pour chat, c’était en rentrant d’un long week end, où il était resté seul à regarder les heures défiler. Pour me sentir moins coupable de l’avoir délaissé deux longs jours, je lui ai offert sa première boite, c’était à la crevette.

Ce qui est amusant en offrant des boites de pâté à un chat, c’est le bruit qu’il produit en mangeant. Chaque coup de langue, chaque « Slurp » sonne comme un « MIAM », comme un « OULA LA C’EST BON» « ENCORE ENCORE » « OULA LA J ADORE CA ». Un véritable orgasme gustatif. Rien à voir avec les tristes coups de dents contre les croquettes du vétérinaire, spécial chat castré.

Au fil des mois, la boite est devenue une récompense habituelle en rentrant de week end. Le problème c’est que ces derniers temps, les week ends en dehors de la maison se sont accumulés ainsi que la fréquence de distribution de boites de pâtés.

Ayant pris goût à ce luxe, Monsieur Chat entend dorénavant se faire offrir tous les jours ce plaisir.

Au début, c’est d’un coup de patte contre l’écuelle de croquettes que Monsieur chat a marqué se désapprobation. Maintenant, c’est chaque soir : il se frotte à nos jambes, ronronne comme un camion et pique un sprint vers la cuisine, en proférant des miaulements exigeants. Il est collant, voire désagréable.

Mon appartement est donc de nouveau le théâtre d’une guerre des nerfs. Je pourrais interrompre tout ce cirque en ouvrant d’un geste une bonne boîte au lapin, me soulageant de toutes ces turpitudes. J’ai pourtant décidé de croiser le fer avec le seul locataire à 4 pattes de mon appartement. Ce soir, j’ai déposé une boite fermée au sol. Il tourne autour depuis un bon moment… héhé… haha … HA HA HA HA HA HA

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si je peux me permettre un conseil, la prochaine fois que vous emmenez Monsieur Chat en vacances, évitez de lui prendre un billet de classe affaire.