Je me suis rendu à un salon professionnel ce matin. Le salon avait lieu au parc des expositions de la porte de Versailles, au sud ouest de Paris et portait sur un vague rendez-vous des professionnels de l’équipement des surfaces de ventes.
Quel gâchis de foncier mes amis ! Avec la crise immobilière à Paris, il est choquant de trouver tant de mètres carrés consacrés à la moquette verte des salons professionnels. Pour se rendre au hall 6,7 du salon auquel j’étais invité, j’ai été amené à emprunter le plus long trottoir roulant du monde. Des mètres et des mètres de tapis roulant. Ce serait un rêve si je pouvais les emprunter à l’envers (avec un sceau d’eau et une vachette aux trousses, comme dans Intervilles).
Seulement avant de remonter le trottoir roulant en contresens, il faut au moins avancer. Or, il y a en ce bas monde, une catégorie de personnes qui préfèrent s’agglutiner dans les allées et bloquer les gentils hommes pressés. Ils mériteraient qu’on libère une vachette.
Et sur le salon ? Ben il y avait un tas de gens un peu perdus, plus ou mois professionnels. Des costumes trop grand et tout gris avec des cravates autour des cous. Des hôtesses distribuant des tracts pour des stands avec des caisses automatiques du futur, des caddies très légers du futur, des caddies avec un écran intégré du futur et d’écrans pour la PLV dynamique du futur qui vends plus cher des produits moins biens.
Plus soporifique qu’un quid de 1987. Vite un café pour se réveiller. Hélas, mes appels à une bonne dose de caféine sont restés sans réponse. Mes collègues, très intéressés par les démonstrations, ont ignoré tous mes appels à une pause gourmande, au détour d’un stand ou d’un snack.
Le café du futur, c’est quand on reçoit une dose de caféine rien qu’en pensant à Jacques Vabre.
29 septembre 2008
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