Je traverse la rue, pressé. Le feu pour les piétons est vert, comme la rivière Hudson un jour de saint Patrick. Une voiture qui tourne à gauche refuse de me laisser traverser. Elle force le passage, alors je donne une petite tape sur le toit de
La voiture s’arrête. Alors que je continue mon chemin qui arrive à son niveau, une fenêtre s’ouvre. A la place du conducteur, un vieux monsieur, 65 ans, me regarde, les yeux bleu métal, le regard perçant. Il lance :
Je suis sonné. Interloqué. Je bafouille « Mais enfin, voyons, faites attention Monsieur ». Cette réplique manque de souffle. Trop tard, la voiture est déjà partie. J’aimerai courir après, pour donner un coup de pied sur ses pneus.
1 commentaire:
Apparement c'est une histoire anodine, un echange d'amabilité entre deux individus? Ce n'est pas méchant tant l'automobiliste n'écrase pas le piéton.
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