03 juillet 2007

Comment j’ai monté mon groupe de rock (ou pas)

La musique rock, j’adore. Muse, Radiohead, Kinito, je connais leurs albums par cœur à force de les écouter entre mes deux stations de transilien quotidiennes. Toutefois, autant j’aime beaucoup leur musique, autant je trouve qu’ils n’ont peut être pas tant de talent. Avec un peu de chance et beaucoup d’idées, je pourrais avoir un bon succès avec mon propre groupe de rock.

D’abord, première étape, le nom du groupe. Je pense que The Type Band c’est pas mal, il y a un petit côté anglais qui pourrait plaire à l’auditoire français en quête d’exotisme.

Il me faut un bassiste ensuite. L’idéal, c’est de trouver un frère jumeau. Les groupes de rock avec des jumeaux ont toujours très bien marché. Hélas, mes parents m’ont préféré en un seul exemplaire. Je pourrais demander à mon grand frère, on porte le même nom de famille, c’est déjà suffisant pour berner nombre de journalistes. Sinon je peux toujours trouver un type qui connait du monde en maison de disques.

A la batterie, je peux me permettre de trouver un type qui a du talent, il ne risque pas, une fois le succès venu, de faire faux bond en créant son propre groupe avec mon attaché de presse, mes dates et mon capital de popularité auprès du public. C’est vrai, on n’a jamais eu de chanteur-batteur tout seul, et c’est très bien comme ça !

Maintenant le look. Il y a plusieurs pistes : le gothique, le vintage, ou pas. Autant m’assumer tel que je suis et espérer fonder un nouveau courant de mode vestimentaire. Le concept ? Le jeune qui met des costumes et des chemises rayées pour le bureau ET pour jouer de la guitare. Ca pourrait libérer toute une force vive de travailleurs dociles en entreprise qui aiment pourtant se défouler à grand renfort de pogo, de bières bues très vite et d’incivilité auprès des vieilles dames qui veulent une place assise dans le métro.

Reste à trouver un premier single qui cartonne à la radio. Pour cela, pas de secret, il faut miser sur une reprise d’un tube des années 80. Ou mieux, une reprise remixée avec un autre élément, pour faire tout neuf. Un sample de David Bowie avec un extrait d’un discours de De Gaulle devrait faire l’affaire. J’ai déjà téléchargé Audacity pour mixer Let’s Dance et Je vous ai compris.

Voilà, le plus dur est fait. Reste à trouver mon public. Sur un malentendu, ça peut marcher…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

slt ,ton article est pas mal du tout . mes cops et moi on a déja trouver un nom , nous avons écri des textes et notre nom ses "a.d.a
best friends.