16 août 2007

L’histoire de France pour les glauques.

Depuis que j’ai visité quelques châteaux de la Loire, je suis plongé dans l’épais volume de l’Histoire de France pour les nuls. Je ne sais pas si l’auteur de ce bouquin est pervers, tout du moins ses pages rappellent fréquemment les épisodes morbides de notre histoire. Voici ma sélection

CHARLES VIII

Né en 1470, il est l’unique survivant parmi les cinq fils de Louis XI.
En 1491, il épouse Anne de Bretagne avec qui il aura six enfants issus : aucun ne survécut.
En 1498, il vit au château d’Amboise, et décide d’aller assister à un match de jeu de paume. Il passe par un raccourci sombre du château et se cogne la tête dans le haut d’une porte (il ne mesure pourtant que 1m52). Il en sort avec une grosse bosse, et assiste au match. Pourtant, quelques minutes plus tard, il s’écroule et meurt. Un traumatisme crânien, devant toute la cour.
Les mauvaises langues diront que c’est son cousin, Louis XII, qui l’empoisonna, parce qu’il était fou amoureux d’Anne de Bretagne. Le contrat de mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII stipulait en effet que la reine, si elle ne parvenait pas à engendrer d’héritier, devrait épouser le successeur du roi…

HENRI II

Henri est né en 1519. Il est marié à Catherine de Medecis, mais a pour maîtresse Diane de Poitiers, la maîtresse de son défunt père. Il aime les tournois de chevalier et le 30 juin 1559, à Paris près de l'actuelle place des Vosges, il célèbre le mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II d'Espagne avec un combat.

Il combat contre Gabriel de Montgomery, capitaine de sa Garde écossaise, qui le blesse d'un coup de lance dans l'œil. La lance rentre dans 5 endroits différents de sa tête, dont un éclat qui pénètre dans l’œil et ressort par l’oreille. Le roi s’écroule dans d’atroces souffrances.

On fait venir Ambroise Paré, le médecin royal. Pour mieux réussir ses opérations, Ambroise Paré fait exécuter 7 condamnées, et se fait livrer leurs têtes tranchées pour un examen minutieux. Las, le roi meut le 10 juillet, après dix jours de souffrances.

En 1546, l'astrologue Nostradamus avait mis en garde la reine. Le souverain « devait éviter tout combat singulier aux environs de la quarante et unième année ». Henri II venait d'avoir quarante ans.

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