23 février 2009

Voyages dans les Frances


Mon activité professionnelle m’a amené à parcourir notre beau pays. Ha ! Les régions, et leur charme si particulier ! Depuis que je vis à Paris, j’en oublie le calme et la volupté des capitales régionales : Lyon, Marseille, Cannes… j’ai au la chance de parcourir ces villes en y passant systématiquement moins de 2 heures ! Rien de tel pour ne retenir que la substantifique moëlle des cités de province… ou pour complètement passer à coté !

Lyon : Les caténaires des transports urbains enlaidissent le paysage. Les petites rues du vieux Lyon sont plutôt sinueuses et le chauffeur de taxi se régale à les déambuler en suivant les conseils d’un GPS audacieux.

Marseille : Les accents chantants du chauffeur du taxi évoquent la garrigue, au rythme des cris (Fada !!) » lâchés au détour des carrefours disputés. Sur le vieux port, on sert la bouillabaisse jusqu’à 22 heures, et on présente le poisson avant de le découper en petits morceaux. Miam.

Cannes. Petites rues très propres, des vieux et du soleil. Chauffeur de taxi bavard. Le reste, j’ai oublié.

Bordeaux. Enfin à coté, dans la zone industrielle. On a juste aperçu l’aéroport (où ils vendent des cannelés) et vu quelques panneaux indiquant le bourg, mais pas de vignes. Les zones industrielles sont toutes aussi vilaines les unes que les autres. Le type qui choisit le nom des rues des zones industrielles est un psychopathe.

Toulouse. C’est vrai qu’elle est rose cette ville ! Mais vraiment, hein. Pas rose comme un cochon ou l’agenda d’une collégienne, mais orange rosé. Et très agréable du reste, avec une place du capitole assez vaste pour s’y intéresser. L’aéroport est déprimant, il faut se déshabiller pour prendre un avion jusqu’à Paris, la blague.

Strasbourg. Gare très impressionnante. Taxi ahurissant : un jeune écoute une radio allemande, mais pas des chansons de Tokio Hotel, des actualités avec des types qui parlent et tout ! La place klébler est au centre de la ville, il y a un sapin énorme. Sur le chemin retour, le chauffeur nous avoue qu’on aurait été plus vite à pieds, il y avait 300 mètres à faire (11 €)

Rennes. Ville très surprenante avec des immeubles assez hauts dans le centre ville et des centres commerciaux en forme de labyrinthe. On s’est perdus, on a interrogé des gens encore plus paumés que nous, limite agressifs.

Paris. J’ai croisé un chauffeur de taxi qui parlait tout seul sur le trajet maison – gare de l’est. Entre Orly et la maison, un chauffeur m’a convaincu de partir en vacances au Ghana. Entre la maison et la gare de Lyon, j’ai appelé monsieur une conductrice de taxi qui ne s’est jamais vexée, mais n’a pas tenu à clarifier la situation avant d’avoir traversé la Seine. Enfin, le dernier taxi qui m’a ramené au bureau m’a dit, solennel, « ha, moi aussi j’ai travaillé ici, il y a 20 ans. C’était des usines ! Regardez, j’ai perdu mon doigt ! »

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