18 octobre 2006

Le spectre de la demi blague carambar

L’autre jour, j’ai fait une virée au restaurant japonais. Ils sont sympas dans ce restaurant. Bon, d’accord, ils n’ont jamais de dessert et ne vous donne pas volontiers de fourchettes, de peur de passer pour un de ces restaurants à touristes des abords de la place Clichy. Non, s’ils sont aussi généreux à mes yeux, c’est qu’en plus de la traditionnelle serviette chaude au citron, ils donnent quelques carambars à la fin du repas.

Quand j’étais petit, j’en ai fait des caprices pour quelques carambars. J’étais capable de prendre mes parents en otage, avec aussi des doudous et autres animaux imaginaire.

Mais je me souviens surtout de l’angoisse de la demi blague. On est tellement excité d’avoir un carambar, qu’on en déchire l’emballage et la blague imprimée derrière. Evénement tragique quant on a huit ans. Un bon moment rigolo disparu par trop de gourmandise. C'est une belle leçon de la vie dans la tradition de l’éducation judeo-chrétienne.

Papa escargot part acheter de la salade
mois passe... La famille s'inquiète,
la porte :
- Enfin te voila, s'écrie-t-elle, excédée.
presque morts de faim, les enfants et
Et Papa escargot lui répond, très énervé :
- QUOI ! En plus, tu gueules ! S

C'est triste, on la comprends presque la blague, mais elle est mal raconté, alors on ne rit pas. C'est comme une blague de Guy Montagnier raconté par Alain Juppé. Bon, finalement je préfère les malabars.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans la cour de récré, quand y'avait des carambar, y'avait toujours un con qui racontait sa blague la bouche pleine, mélangeant mots, bruits de suscion, claquement de dents sur plombage... Et du coup, on comprenait rien... Ou alors, on la répétait en faisant des bruits équivoque étrange...

Les malabars, c'était bien, avec les tatouage, avec un peu d'eau appliquée sur la peau, on passait pour un vrai dur. Mais quand on grandit, on se rend compte que c'est juste les hells angels alcoolos et les femmes un peu putes qui ont osé sauté le pas et en faire de vrais.

On est vraiment une bande de dégonflés !